[Fiction] Le sens de la vie Par Love

Le sens de la vie
Il y’a fort longtemps, dans des contrées éloignées, six hommes traversaient le monde à la recherche du sens de la vie. Chacun de ses six voyageurs venait d’une région et d’une culture différente. Ils formaient ensemble la Guilde et avançaient paisiblement vers la montagne écarlate.
EDOUARD était un brave anglais. Ses principales qualités étaient son courage et sa dévotion. Il avait fait voeux de défendre la veuve et l’orphelin et honora cette promesse dans de nombreuses guerres. Son armure recouvrait un corps musclé et cachait plusieurs cicatrices. C’était un noble chevalier.
HARALD venait de Scandinavie. C’était un géant qui parlait peu mais mangeait beaucoup. De nos jours, on le qualifierait de grosse brute. Il était attiré par l’or et l’argent et traverserait tous les océans dans cet unique but. Une hache égale à sa taille lui servait de compagnon. C’était un berseker viking.
ASHASHIN venait des déserts persiques. Il connaissait Edouard car ils s’étaient par le passé taper dessus. Il était raffiné, maniéré et avait de long habits de soie ainsi qu’une légère épée courte recourbée. Il avait reçu les rires d’Harald qui avait finit par le traiter de fillette. Ashashin était un ansar arabe.
TENOCHTIZUMA avait grandi dans la jungle. Jusqu’à cette aventure, sa seule ambition avait été de chasser le puma pour pouvoir revêtir sa dépouille et faire le prétentieux devant les autres de sa patrie. Quand il ne chassait pas, il s’amusait à entasser toutes les pierres de la forêt. C’était un archer maya.
HIROITO avait été envoyé par le Grand Shogun du Japon. Silencieux comme la nuit et calme comme les matins d’hiver, il avait reçu l’enseignement du grand Lao-Tseu, ne transportant comme seul baguage que son savoir et trois kunais. C’était un moine shaolin.
KIRIKU avait grandi dans les savanes au climat étouffant de l’Afrique. Il était le dernier survivant de sa famille. La guilde avait demandé le meilleur guerrier de sa nation pour les rejoindre et comme il ne savait pas qui envoyer, ils choisirent celui qui fuyait le lion le plus vite. C’était un coureur malien.
La guilde avançait paisiblement vers la montagne écarlate.
Edouard et Harald se taquinaient agrippés à la barbe ou aux cheveux de l’autre pour être celui qui marcherait fièrement devant tout le monde. Tenochtizuma rampait à demi comme le jaguar surveillant chaque arbre de la forêt. Ashashin tentait de le résonner et lui expliquer que personne ne serait assez fou pour les attaquer et donc qu’il était inutile de s’endommager le corps sacré pour ci peu. Hiroito suivait calmement les yeux fermés. Kiriku était prêt à fuir tout danger qui se présenterait.
La guilde avançait paisiblement vers la montagne écarlate.
Mais soudain le ciel s’assombrit et le vent souffla fort. Une grande silhouette drappée de noir était perceptible dans les nuages et fusa vers nos héros. Elle lévitait en hauteur et s’adressa à la guilde :
– « Je suis la maîtresse de la vie et le but de votre quête. Ce que vous recherchez vous sera confié si vous sortez vainqueur d’un combat singulier avec moi. Etant supérieure et suprême et vous humbles mortels, pour m’affronter vous avez le droit de vous aider de ce que voulez. Qui veut commencer ? »
Tandis qu’Edouard et Ashashin s’étaient mit à prier et Hiroito méditer, Harald qui n’avait peur de rien se lança. Il déclara qu’il ne craignait pas les fillettes et exigea à réssuciter à ses cotés le puissant loup Fendir qu’il n’avait pas réussi à chasser à l’époque. Le loup et Harald foncèrent sur l’inconnue. Elle cracha du feu et les terrassa tous les deux.
Edouard ordonna la targe royale d’Hasting connue pour résister à toute épreuve. Mais alors qu’il avançait protégé vers l’être mystère, elle se télé-transporta derrière lui et le terrassa d’une pichenette.
Ashashin demanda le seigneur des chevaux, plus rapide que l’éclair et fort comme dix boeufs. Il charga au galot comme il l’avait appris dans une trajectoire déviante évitant ainsi tout projectile. Mais alors le bras de l’étrangère se transforma en milles lances occupant tout l’espace et le terrassa.
Tenochtizuma supplia la flèche de perroquet azure qui avait la réputation dans sa nation de ne jamais manquer sa cible. Il arma son arc et tira. La flèche vint se planter dans le coeur de la fascinante créature mais elle ne mourra pas, puis le terrassa.
Hiroito réfléchit et n’eux aucune revendication. Il resta figé et fixe. La chose ténébreuse n’eut d’autres choix que d’attaquer. Hiroito se défendit avec un art martial ancestral. Elle tenta de le brûler, de le déborder, de le terrasser mais rien à faire Hiroito résista. Elle s’épuisa et s’avoua perdante. Hiroito demanda alors à rester pour voir comment Kiriku allait s’en sortir.
Kiriku se mit à courir dans la direction d’ou il était venu. Il s’arrêta quand il compris qu’il courrait dans le vide, maintenu à dix mètres de hauteur par une force supernelle. L’intrigante le reposa à terre, lui fit comprendre que la fuite était impossible et lui reposa la question initiale.
-« Que veux-tu pour t’aider à m’affronter ? »
Kiriku devenu pâle. Il s’assit hésitant et repensa à tout ce qu’il avait connu dans sa vie. Il imagina ce que sa famille aurait fait et après de longues minutes de réflexion déclara :
-« Dans ce cas … Je vais utiliser le japonais ! »

Création de Love Membre d'OTK Expert.

Le Noir s'appelle Kiriku et est un trouillard... putain le cliché --'
Sinon, j'ai bien ri.
Gg.

C'est ultra cliché, mais c'est normal car c'est un conte. Le seul truc que j'ai pas compris, c'est le rapport du titre avec le texte.